Akureyry – Keflavic, Islande
Mercredi 14 Septembre
Nous arrivons à Akureyri sur le coup des minuit et passons la nuit en rade. Puis de bon matin, l’Ortélius gagne le port où les guides s’occupent, aidés de l’équipage, de descendre les bagages sur le quai.
Vue du bateau.
A 9 h 15 tout le monde est installé dans les 2 autocars à bord desquels nous partons pour une longue traversée du pays, d’Akureyri jusqu’à Reykjavik.
Bref passage par le centre d’Akureyri , la 4ème ville d’Islande avec un peu plus de 18000 habitants, et, aussitôt les faubourgs passés, nous nous retrouvons en pleine nature!
Je prends des photos de l’autocar.
Un premier arrêt à Glaumbaer nous permet à Michel et moi de redécouvrir cet écomusée que nous avions bien aimé lors de notre passage en 2004. Celui-ci présente l’habitat traditionnel, avec de jolies maisons aux toits recouverts de tourbes.
L’église est aujourd’hui ouverte, je profite pour aller voir l’intérieur.
Lors de mon dernier passage j’avais visité l’intérieur de ces maisons, aujourd’hui je n’ai pas le temps, je regarde juste par les portes ouvertes.
Un petit tour aux alentours, j’aime beaucoup cet endroit .
Les paysages qui défilent sous nos yeux sont aussi magnifiques que variés: volcans, cascades, champs de lave, zones géothermiques, plages de sable noir… composent des paysages sauvages. Nous voyons aussi beaucoup de moutons et de chevaux islandais. Dans les prés des ballots de foins enveloppés de plastique, blanc, bleu et même rose.
Je suis ravie car nous passons par un endroit que nous ne connaissons pas la Péninsule du Vatnès que nous n’avions pas eu le temps de voir. Nous quittons donc un moment la route 1 pour prendre la piste 711 et nous arrêterons à Hvitserkur pour pique-niquer. Le nom signifie littéralement » chemise de nuit blanche » en raison du rocher du Hunafjordur, bloc de rocher de basalte de 15 m. de hauteur découpé par l’érosion marine, c’est un très bel endroit. La légende raconte qu’il s’agit d’un troll et l’occasion pour Alain de nous raconter une histoire de ces petites créatures de la saga nordique.
Nous aurions aimé aller voir de plus près les phoques mais le temps presse et il nous faut reprendre la route.
Une courte halte nous permet d’observer un corral, à la curieuse forme elliptique et Sylvain nous explique que les fermiers y viennent à la fin de l’été récupérer leurs bêtes pour les emmener ensuite passer l’hiver à l’abri.
Un nouvel arrêt est l’occasion de boire un café ou d’acheter des souvenirs.
La pluie se met à tomber et un vent très fort ralentit notre allure.. Nous longeons la côte du fjord de Borganès et Christiane et Sylvain nous signale le lieu où, le 16 septembre 1936, le navire « Pourquoi pas » du Commandant Charcot a sombré, après avoir heurté les récifs près d’Arkanès.
Nous empruntons ensuite le tunnel de 5770 m. que nous ne connaissions pas. Il a été construit en 1998 sous le Hvalfjord, raccourcissant le trajet entre le Nord et l(‘Ouest du pays et Reykjavik de 62 km.
Après avoir contourné la capitale Islandaise qui m’est apparue bien agrandie depuis notre passage, nous arrivons finalement à Keflavik, ville d’environ 8000 habitants située sur la péninsule de Reykjanès et qui a donné son nom au 1er aéroport du pays.
Le groupe loge dans deux hôtels différents, nous nous sommes à l’hôtel Keilir, grande chambre, grande salle de bain mais pas d’ascenseur, pas pratique lorsqu’on a des bagages et qu’on est au 3ème!
Les bagages déposés, nous partons à pieds pour le restaurant Rain. Nous dégustons un délicieux saumon fumé et de l’agneau à la broche découpé devant nous par le sympathique maître des lieux. Très bon accueil, belle salle de restaurant et excellent repas.
Durant la journée nous avons eu du beau temps, des nuages et de la pluie, c’est un bel aperçu du temps Islandais!
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