Swakopmund – Wallis Bay – Swakopmund

Mercredi 17 Octobre

Ce matin le soleil n’est pas au rendez-vous. Normal nous sommes sur la côte namibienne qui, sous l’influence du courant froid du Benguela, originaire d’Antarctique, se retrouve plus de 200 jours par an dans la brume. Un « inconvénient » pour la station balnéaire de Swakopmund, mais hautement bénéfique à tout un écosystème puisque ce brouillard peut s’étendre jusqu’à 100 km dans les terres en fonction de la force des vents dominants, créant ainsi des gouttes d’eau dans l’atmosphère (notamment dans le lit des rivières éphémères où évoluent les éléphants du désert.

Après un super petit déjeuner, nous partons à Walvis  Bay. Walvis Bay, isolée par le désert du Namib abrite aujourd’hui environ 80 000 habitants dont les activités sont principalement liées au port de commerce, à la pêche et aux salines.

Nous commençons la journée par une croisière dans la baie. L’embarquement se fait sur les docs du port industriel.

Il y a de l’activité dans le port, un bateau vient d’arriver et décharge sa cargaison de d’huitres.

Deux pélicans s’approchent du quai et font le spectacle, ils se laissent photographier sur toutes les coutures,

puis une otarie à fourrure s’approche elle-aussi.

C’est à notre tour d’embarquer, il n’y a que notre groupe sur le bateau. Nous nous sommes bien couverts pour cette sortie, mais des couvertures sont quand même distribuées. A peine installés, une otarie à fourrure, apparemment bien connue de notre capitaine, s’invite sur le bateau, Elle arrive tout près de nous, je peux donc l’observer de très près, notamment au niveau de sa fourrure qui se présente en 2 couches : une couche extérieure noire un peu huileuse et en dessous, une couche marron qui reste sèche en permanence grâce à la densité de ses poils. C’est grâce à cette composition que l’otarie (qui est un animal à sang chaud) s’avère capable de rester dans l’eau froide de l’Atlantique (12°).  Nous observons également ses longues vibrisses blanches et ses oreilles externes.

Un goéland s’invite lui aussi sur le bateau.

Nous nous éloignons rapidement de la côte.

Dans la baie de nombreux bateaux sont amarrés, notamment une énorme plate-forme pétrolière en maintenance, des otaries y ont élu domicile.

En route pour Pélican Point, lorsque  tout –à-coup quelqu’un crie : baleine à bosse ! Tout le monde est aux aguets pour cette observation exceptionnelle à une période où les baleines se trouvent plutôt dans les eaux chaudes à hauteur de l’Angola, mais moi n’étant pas du bon côté, je n’ai même pas le temps de changer de place qu’elle a déjà replongé ! Nous reprenons notre cap vers Pélican Point puis : dauphins ! Il s’agit de dauphins du Benguela (endémiques). Ils sont une dizaine à aller d’un bateau à l’autre.

Le soleil apparaît, il fait meilleur, plus besoin des couvertures.

Enfin nous rejoignons la colonie d’otaries. Beaucoup de femelles accompagnées de leurs jeunes, mais quelques gros mâles sont déjà présents. A la mi-octobre, ceux-ci viennent en effet s’installer pour quelques semaines en ayant pour beaucoup presque doublé leur poids. C’est qu’ils vont dépenser beaucoup d’énergie, d’abord pour conquérir un territoire face aux autres mâles, puis former un harem pouvant aller jusqu’à 30 femelles pour s’accoupler avec chacune d’elle. Nous sommes très près de la colonie, on la voit, on la sent et on l’entend. Il n’y a pas moins de 50000 individus. Ceux-ci se reproduisent très rapidement, ont très peu de prédateurs.  On dit qu’il y a, en Namibie, davantage d’otaries que d’habitants.

 

Nous poursuivons notre navigation lorsqu’on aperçoit au loin une grande tente posée sur la plage, prête à accueillir des convives, il n’y a rien autour. On se rapproche de plus en plus, et oh surprise, c’est notre escale « pique-nique »  dans un merveilleux décor …

La table est joliment décorée en toute simplicité, il y a même des protéas aux couleurs orangées dans des pots émaillés.

On nous sert en apéritif du vin pétillant accompagnés d’huitres, puis chacun va se servir au buffet: entrées, plats chauds et plateau de fruits. Elle n’est pas belle la vie!

Après ce bon repas je fais un petit tour sur cette immense plage où nous sommes seuls.

Les organisateurs ont pensé à tout, même aux toilettes!

Après cette belle surprise et ce très bon déjeuner le bateau vient nous rechercher pour nous ramener à Walvis Bay. Très belle matinée.

 Nous arrivons au port et notre amie l’otarie revient nous voir, elle s’étale sur le bastingage.

Les pélicans sont là aussi.

Cette après-midi temps libre.  Nous avons eu le choix  entre nous reposer, un survol du désert du Namib en avion léger ou une excursion en 4×4 pour découvrir Sandwich Harbour – le lieu de rencontre des dunes et de l’océan.  Je suis ravie que cette dernière activité nous ait été proposée car j’en avais entendu parler avant notre départ et celle-ci me plaisait vraiment. A ma plus grande joie tout le monde a opté pour la même activité : l’ excursion en 4×4 pour découvrir Sandwich Harbour.

Trois 4×4 nous attendent donc au port. Il reste 3 places dans l’un des 4 x 4, un couple de Chinois et leur fils embarquent. Nous sommes 4 dans notre 4×4, Sylvie et Dominique, Michel et moi plus le chauffeur. C’est sous un magnifique soleil que nous partons pour les dunes.

Nous longeons tout d’abord la lagune où des centaines de flamands roses s’alimentent, puis passons à proximité de la saline, les couleurs sont superbes.

Nous entrons dans le Namib-Naukluft  National Park. Le parc national du Namib-Naukluft est gigantesque (près de 50 000km2), couvert en grande partie par la mer de dunes du Namib, le parc fut officiellement inauguré par le Président en 2013.

Nous suivons la piste qui est entre mer et dunes, c’est magnifique. A ce moment là c’est marée descendante.

Nous nous arrêtons près de hautes dunes où chacun peut monter et avoir un beau paysage de là-haut. J’essaie de monter, mais je fais un pas en avant et deux pas en arrière, ce qui met à mal mon genou, je décide donc de ne pas aller jusqu’en haut.

Il y en a qui continuent, moi j’en profite pour me balader aux alentours et faire des photos d’en bas.

Pendant ce temps-là nos chauffeurs installent des tables avec jus de fruits et amuses bouches.

Un chacal guette le moment propice où il pourra s’approcher des tables.

Très bon moment de partage entre dunes et océan.

C’est maintenant le moment de ce que j’appelle le « rodéo » dans les dunes. Nous allons monter et descendre de vertigineuses dunes mais  Sylvie ne se sent capable de le faire, elle a eu très peur lorsque c’était les petites dunes. Après discussion Dominique et Sylvie restent avec le chauffeur et Michel et moi sommes répartis dans les deux autres 4×4 où il y a une place pour chacun.

Dans le 4×4 j’ai pour compagnons, Esther et Paul ainsi que le couple de Chinois et leur fils. Nous voilà partis.  Esther est devant avec le Chauffeur, Paul, le jeune Chinois et moi sommes derrière, puis sur la dernière banquette les parents de ce garçon. Je suis derrière, au milieu, et je m’accroche tant bien que mal au sièges avant, je suis quand même bringuebalée un coup vers Paul, un coup vers le jeune Chinois. C’est impressionnant surtout lorsque nous sommes au sommet de la dune et que l’on voit la forte pente pour redescendre et encore je ne suis pas devant mais notre chauffeur est prudent.  Belle ambiance, tout le monde s’amuse et rit bien.

Nouvel arrêt au milieu des dunes. Celle-ci me paraissant moins haute que tout à l’heure alors je re -tente de monter. Ce n’est pas facile pour moi  mais le chauffeur et la dame Chinoise qui arrivent à ma hauteur me prennent chacun d’un côté et m’aident à finir l’ascension, que de moments de fou rire avons nous eus. Je suis ravie d’avoir pu monter jusqu’en haut, dommage que le temps se soit couvert. Belle vue sur la mer et les alentours.

C’est reparti, pour mon plus grand plaisir, pour monter et descendre les dunes.

 

Cette voiture a essayé 2/3 fois de monter mais a dû y renoncer.

Ce bel après-midi se termine nous reprenons la route pour Swakopmund. Dernier regard sur la lagune et les flamants roses Nous avons adoré cette activité.

Ce soir nous dînons au Tug, un restaurant abrité dans la coque d’un bateau sur la plage. Il y a beaucoup de monde, nous attendons un peu pour avoir une table. « Extravagance » et « décadence » sont quelques-uns des intitulés de menus.  Très bon repas.

Nous avons encore passé une super journée.

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