Omaruru -Mushara Bush Camp (près entrée est du Parc National d’Etosha)

Mardi  9 Octobre

Je suis réveillée de bonne heure par l’appel  d’oiseaux et d’un autre bruit qui, je le découvrirai un peu plus tard, provient  qu’il s’agit de francolins et d’un paon. Je me lève et vais faire un tour au point d’eau qui est près du restaurant, il n’y a encore personne  à cette heure matinale à part les employés du lodge.

Je m’approche du plan d’eau où se trouvent des ouettes d’égypte,

un paon perché dans son arbre, des oiseaux, une girafe, des autruches des pintades de Numidie . Ces animaux ne sont pas farouches du tout. Très belle mise en bouche.

Je prends quelques photos de ce magnifique lodge avant de rejoindre tout le monde pour un en-cas avant notre départ pour un safari 4×4 sur la réserve privée du lodge. Celle-ci fait 3500 ha.

Nous montons dans les véhicules du lodge et nous voilà partis pour 2 heures de safari avec pour objectifs voir nos premiers éléphants. Nous empruntons une piste de sable dans une végétation  dense et sèche composée principalement d’acacias dépourvus de feuilles vu la saison.

Peu de temps après notre départ du lodge, premier arrêt pour observer les girafes qui mangent les branches d’acacias , nous restons là un moment à les admirer.

Près d’une hutte, ce sont des pintades qui provoquent un nouvel  arrêt. Il y en a beaucoup mais la plupart partent lorsque nous nous arrêtons.

Ici, une outarde de Kori mais peu de temps après notre arrivée elle part. J’ai juste le temps de faire une photo de cet oiseau que je ne connaissais pas. C’est le plus gros oiseau volant au monde. Elle mesure entre 105 cm et 150 cm de long, et pèse entre 13 et 24 Kg.

On observe des arbres avec différents nids d’oiseaux d’accrochés à l’extrémité des branches.

A plusieurs reprises nous traversons le lit d’une rivière asséchée.

Au fil du safari nous observons  des zèbres, des chacals à chabraque, des phacochères etc.

Entre les branches j’aperçois un groupe d’animaux, je les distingue mal je ne sais donc pas ce que c’est.

En même temps qu’il conduit notre chauffeur scrute les alentours pour débusquer les éléphants, il klaxonne, cherche les crottes ou tout autre indice qui révèlera leur passage, mais ce matin ils se font désirer. La concession abrite une famille  de 5 éléphants, bien connue des pisteurs, au point de les appeler par leur prénom et de leur donner quelques « friandises ».

Après les avoir longuement cherchés nous les voyons enfin, notre chauffeur s’arrête. Les éléphants s’ s’approchent de très très près des 2 véhicules, ils viennent même chercher l’herbe que les pisteurs avaient apportée à leur intention.

Après ce  beau safari, nous retournons au lodge pour y prendre un très bon petit déjeuner. Les girafes, autruches et paon viennent, pour notre plus grand bonheur, tout près du restaurant.

Puis le paon daigne descendre de son perchoir et vient faire son show, il tourne sur lui-même nous permettant ainsi de le photographier sur toutes les coutures.

Nous prenons la direction de notre prochaine étape en remontant le plateau central, direction Etosha.

Nous sommes toujours en territoire Herrero et c’est à hauteur de l’école de Kalkfelt que nous rencontrons la première dame en robe traditionnelle avec sa coiffe symbolisant les cornes de son bétail.

Nous faisons une petite pause près de la  gare d’Otjiwarongo,  il y a entre autres de magnifiques jacarandas en fleurs que j’aime beaucoup, ils ne sont pas endémiques de la Namibie,   des bougainvilliers, des bananiers,des termitières,  etc .

Devant la gare, une vieille locomotive est exposée.

Après ce petit arrêt nous reprenons notre route.

En chemin nous croisons la mine B2Gold, une mine de diamants créé en 2012 et principalement tenue par des Canadiens. Nos guides en profitent pour nous parler des secteurs économiques les plus porteurs de la Namibie, à savoir :

  • L’extraction minière (principalement diamant et uranium, mais aussi pierre semi-précieuses)
  • La pêche (l’océan atlantique profitant de courants très favorable grâce au Benguela)
  • L’agriculture (élevage bovin) et le tourisme. Ce 3ème secteur profitant davantage aux communautés locale.

La culture, elle, se pratique quasi exclusivement dans ce qu’on appelle le triangle vert formé par les villes d’Otavi,Tsumed et Grootfontein. Cette zone que nous traversons profite d’importantes réserves souterraines en eau alimentées par le massif montagneux d’Otavi qui récolte les eaux  de pluie grâce à son sol calcaire propice à l’infiltration de l’eau. C’est cette même eau qui alimente le pan d’Etosha.

Nous faisons une pause déjeuner dans un magnifique lodge. Le bon repas terminé je me promène quelques instants dans le très beau jardin où j’entends pas mal d’oiseaux, je lève la tête et vois beaucoup de nids suspendus aux branches et des tisserins.

Après un bon repas nous reprenons la route. Nous nous arrêtons au lac d’Otjikoto, lac karstique dont le plafond s’est effondré. Il est situé à 1250 m d’altitude, à 20 km au nord-ouest de Tsumed. C’est un lac circulaire de 102 m. de diamètre, présentant des parois abruptes et une profondeur maximale de 58m. Les Allemands y ont jeté leur armement lors de leur retraite en 1915 avant de se rendre aux troupes britanniques et sud-africaines.

Dîner et nuit au Mushara Bush Camp. Il est situé à l’est  du parc d’Etosha et à 10 km de l’entrée du parc. Très beau lodge.

Avant d’aller dîner je vais voir le coucher de soleil qui descend sur le bush, Michel reste sur notre terrasse pour se reposer. Esther me rejoint un moment plus tard.

Notre bungalow

Nous dînons à la belle étoile sur la terrasse du lodge, la table est joliment dressée.

Le repas a été très bon.

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