Epupa et les alentours (visite Himbas, chutes)

Samedi 13 Octobre

Ce matin je suis réveillée par de drôles de bruits. Je me lève et vais voir ce qui se passe. Ce sont en fait des petits singes qui voltigent de branches en branches sur les palmiers makalanis.  Pas facile de les prendre en photos ils sont toujours en mouvement.

Ce Gymnogène haut perché se fait aussi entendre.

Quelques fleurs que j’aime bien.

Il est encore trop tôt pour le petit déjeuner, j’en profite pour faire des photos de ce cadre enchanteur.

Notre bungalow

Palmiers malakanis, ils mesurent jusqu’à 10 m. et possèdent de grandes feuilles en forme d’éventails. Les fruits du palmier makalani sont ronds et plus gros qu’une balle.

Entre les bungalows de petites parcelles ont été plantées de plantes aromatiques.

Aujourd’hui nous consacrons notre matinée à la visite d’un village Himbas, non loin de notre lodge.

Quelques photos avant d’y arriver.

Nous arrivons au village. Le peuple Himba est l’un des derniers peuples à vivre encore de façon ancestrale. Les Himbas sont des pasteurs semi-nomades. Ils vivent du lait de leurs chèvres, de leur bétail ainsi que de diverses plantes. Leur habitat est simple. Ce sont des structures facilement démontables, faites de branchages et de feuilles de palmiers rendues étanches avec la bouse du bétail.

Pour la visite, Tom  guide local traducteur, lui-même Himba, nous accompagne. Nos chauffeurs guides ont apporté des cadeaux (farine, etc) pour remercier les villageois de nous recevoir.

Il nous explique que le chef du village est absent (il s’agit en effet d’un peuple semi-nomade et à cette période qui précède les pluies, les hommes partent faire paître le bétail dans des contrées éloignées plus généreuse en nourriture). C’est donc la première femme du chef qui nous reçoit. Elle habite dans la hutte principale (otjizero) qui fait face au feu sacré et à l’enclos à bétail. Le guide nous explique que cette ligne constitue un chemin sacré qui ne doit jamais être traversé par des étrangers au village.

Il nous apprend quelques mots de base, je les transcris ici en espérant ne pas me tromper et bien les orthographier.

Bonjour – moro

Comment allez-vous – Perivi

Ca va bien –  peri naua

Les recommandations préalables étant posées, nous pénétrons dans l’enceinte du village. Les huttes coniques en terre rouge sont disposées en cercle.

Les femmes et les enfants vaquent à leurs occupations. Leur poitrine et leurs membres nus brillent sous la graisse rougie par la poudre d’hématite. Les chevilles et les poignets des femmes mères sont encerclés de bijoux cuivrés. Leurs cheveux sont coiffés en tresses lisses et épaisses également enduites d’ocre rouge.  Vêtues d’un simple pagne et de sandales elles sont tout simplement magnifiques.

Très vite, un climat d’échange s’installe, Tom traduit nos questions ainsi que les leurs.  Elles veulent notamment savoir qui est avec qui, nous nous mettons alors avec nos conjoints respectifs, cela nous fait tous bien rire. Avec leur accord nous prenons quelques photos. Une jeune-fille choisira même Catharina  pour être photographié avec elle.

Je fais un petit tour dans le village

et m’arrête observer des femmes à l’ombre sous un arbre, pilant une pierre d’hématite pour la réduire en poudre dont elles s’en enduiront.

Pendant qu’une partie de notre groupe est reçu par la femme du Chef du village dans sa hutte pour une démonstration de leurs gestes quotidiens, je patiente avec d’autres dehors. C’est alors que les enfants engagent une partie de foot avec nous, Paul est le gardien de but. Qu’est-ce que nous avons bien rigolé!

Nous entrons à notre tour dans la hutte, Tom traduit et explique à quoi servent les objets qu’elle nous montre.  On est bien loin de notre mode de vie !

Des enfants, des jeunes-filles et des femmes nous montrent leurs danses, à la fin elles nous proposent de se joindre elles,

Elles chantent aussi et nous demandent de chanter une chanson de chez nous , ce que nous faisons et cela les fait encore bien rire.

Nous allons voir les objets artisanaux qu’elles fabriquent, je me laisse tenter par un joli petit hippopotame. Elles ne sont pas insistantes comme à d’autres endroits.

Nous avons passé un excellent moment de partage avec tout le monde dans ce village.

Nous retournons au lodge pour notre déjeuner. Sur le chemin du retour nous faisons quelques petits arrêts photos

L’autour chanteur ? est toujours dans les palmiers.

En début d’après-midi Caroline, Blandine et Rédé, nous font une  présentation récapitulative sur les différentes ethnies et sur l’histoire des peuples de Namibie.

Puis Catharina, Jacques, Michel, Denise, Annie, Caroline et moi allons nous balader au village.

et au petit  marché artisanal himbas, il y a quelques jolies pièces que nous pouvons regarder tranquillement.

Le début des chutes est tout près, nous y allons. Des personnes se baignent ou lavent dans les petits bassins. Elles puisent même de l’eau pour la boire.Nous n’y restons qu’ un  petit moment car nous y reviendrons tout à l’heure avec tout le monde.

Nous retournons au lodge nous détendre un peu avant de revenir un peu plus tard aux chutes.

La rivière Kunene est l’une des rares rivières de Namibie à couler toute l’année.

En langue Himba, Epupa signifie « eaux fracassantes set écumantes » Spectaculaires, ces chutes se trouvent  sur le fleuve Kenene qui marque la frontière avec l’Angola. A cet endroit, le fleuve se déploie en une vaste plaine inondée et se précipite à travers une série de chutes parallèles. Epupa Falls désigne la plus grande de ces cascades qui dégringole le long d’une étroite crevasse haute de 37 mètres.

Le soleil donne quelques signes de déclin. Nous allons à pieds aux chutes d’Epupa, nous avons une vue différente de celles-ci par rapport à cette après-midi. La lumière commence à être très belle, les appareils photos crépitent.

J’ai du mal à ne choisir que quelques photos alors je me lâche.

Nous sommes restés un bon moment à contempler ces magnifiques chutes, nous prenons maintenant  les 4×4 pour rejoindre la crête.

La lumière de cette fin de journée est de plus en plus belle. Nous avons un point de vue superbe sur la cascade (bien qu’à cette époque elle  ne soit pas au maximum de son débit), sa végétation luxuriante et sur le village d’Epupa, nous en profitons pour trinquer  devant ce paysage toute beauté !

Puis c’est l’heure de quitter ce magnifique endroit.

Nous avons passé encore une journée extraordinaire.

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