HUAHINE – Carnets de Voyages de Lili

Mercredi 20 Novembre

Très beau temps

Après un bon petit déjeuner avec du pain coco, des confitures faits maisons et une bonne assiette de fruits de leur jardin nous partons faire une excursion « Huahine entre terre et mer ».

En attendant l’heure, je vais sur la plage qui est à quelques mètres de notre bungalow, waouh quelle vue nous avons! Je ne me lasse pas de cette vue.

c’est marée basse, la lumière du matin est magnifique. C’est très calme.

A 8 h 30 notre Guide Chauffeur,vient nous chercher à la pension, c’est une femme mais je ne me souviens pas de son nom . Elle nous arrête à Fare afin que nous puissions nous balader un peu dans la rue principale.

Arrivés à l’agence, nous reprenons le 4/4 , il y a un jeune couple avec nous et c’est parti pour la visite.

La route est belle, d’un côté le lac, de l’autre les montagnes.

Nous faisons un premier arrêt dans une plantation de vanille.

La dame nous emmène dans la serre où est cultivée celle-ci. Voilà ce que j’en ai retenu :

Le vanillier est une liane de la famille des orchidées. Pour produire de la vanille , il faut que les fleurs soient fécondées. Dans leur pays d’origine, le Mexique , c’est une abeille endémique qui les fécondent naturellement. Partout ailleurs c’est la main de l’homme qui les féconde une par une car il n’y a pas ces abeilles. C’est un processus délicat.

La gousse de vanille doit être ramassée tant qu’elle est verte. Les gousses sont cueillies une par une, puis mises à sécher quelques heures par jour au soleil, pendant plusieurs mois. Elle nous explique que pendant le séchage, il faut masser chaque gousse pour que les graines contenues dedans libèrent leur arome.

Nous poursuivons la jolie route jusqu’à Fare Pote’e de Maeva.

Le Fare Pote’e de Maeva https://www.farepotee-maevahuahine.com/-fare-potee.php est situé au bord du lac Fauna Nui. C’est un endroit magnifique.

Les marae étaient des espaces réservés aux activités cérémonielles, sociales et religieuses des anciens Polynésiens.

Un musée a été érigé dans le fare pōte’e pour exposer les objets et autres vestiges recueillis durant les nombreuses campagnes de fouilles. Parmi les objets que l’on peut admirer figurent rames, herminettes, pendentifs en dent de poisson, pilons, peignes à tatouer…

Il est construit sur pilotis. Pour entrer dans ce musée, il faut enlever ses chaussures le sol est très beau mais très fragile. J’ai trouvé ce musée très intéressant et agréable à visiter.

Avant de repartir je jette un coup d’oeil aux alentours, qui sont magnifiques!

Nous nous arrêtons juste après le pont pour découvrir les pièges à poissons.

Ils auraient été bâtis en des temps reculés, lorsque régnaient les huit chefferies a Maeva. Dix-huit de ces pièges dateraient de cette époque et auraient fonctionné jusqu’au debut du XIXème siècle, plus ou moins entretenus du fait des rivalités entre les descendants des huit chefferies qui les exploitaient. Ils ne furent réellement restaurés que vers1880 lors des règnes de Te-ha’apapa et de Teuhe qui se les approprièrent. L’établissement progressif de l’administration française à partir de 1890 entraina le passage du lac et de son rivage dans le domaine public. Les pièges furent laissés à la disposition des habitants mais l’entretien du dispositif ne fut pas effectué correctement et se détériora. Aujourd’hui, les pièges sont de nouveaux opérationnels

Quelques photos en cours de route.

A Faie, nous nous arrêtons au bord d’un petit ruisseau voir les anguilles aux yeux bleus. Notre guide leur donne à manger , elles sont voraces. Il y a beaucoup d’anguilles mais c’est difficile de les photographier. Elles sont grandes et grosses, je n’en avais jamais vu es comme ça. (mes photos ne sont pas géniales mais c’est un souvenir).

De l’autre côté de la rivière.

Notre circuit en 4/4 se termine, nous prenons un bateau qui nous emmène à une ferme perlière, Huahine Pearl farm

Elle est posée sur le superbe lagon. Après des explications sur la greffe de l’huître perlière, nous avons une démonstration sur la fécondation de celle-ci.

Près du ponton nous voyons de très beaux poissons qui viennent au pied de celui-ci.

Les tortues marines aiment les nacres, pour protéger la culture des huîtres un système de grillage a été posé, elles viennent toujours mais n’endommage plus les nacres.

Après celle-ci je vais dans la petite boutique où nous pouvons admirer leurs perles, bijoux et poteries, que l’on peut bien sûr acheter.

Nous reprenons le bateau de très belles vues s’offrent à nous.

Nous débarquons sur le motu la plage de sable blanc, le corail cassé, l’eau d’un beau bleu, les nombreux palmiers et autres arbres en font un endroit superbe !! Des tables et des bancs sont installés au bord de l’eau ou à l’ombre des arbres, deux musiciens nous accueillent au son de la guitare et du kululé et on nous offre un pot de bienvenu.

Chacun s’installe là où il veut, certains choisissent une table les pieds dans l’eau, nous nous choisissons une table à l’ombre, il fait vraiment trop chaud au soleil..

Nous déjeunerons sous forme de buffet, poisson cru au lait de coco, poulet, différentes salades, et fruits de l’ile. Auparavant, notre guide prépare le poisson cru devant nous. Il va chercher une noix de coco un peu plus loin, nous montre comme la casser et en extraire le lait. Il ajoute du citron vert, etc. et c’est prêt.

Nous sommes seuls sur ce motu. Ce n’est que du bonheur de déjeuner devant un tel paysage,

Après ce bon pique-nique, notre guide nous montre comment nouer un paréo, elle demande aux femmes présentes de servir de mannequins. Puis c’est au tour des hommes de participer à une activité, elle les initie à une danse tahitienne. Tout le monde s’est bien amusé.